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Les ports

Les travaux d’optimisation du port du Brusc vont bon train !

La Métropole TPM a débuté, cet hiver, l’optimisation du plan d’eau dans le bassin historique du port du Brusc à Six-Fours. Elle fait suite à ceux de sécurisation du quai Saint-Pierre et de la base nautique entrepris entre 2015 et 2016. Ces travaux, dont l’investissement total s’élève à plus de 3,8 millions, permettront d’accueillir 24 navires supplémentaires dès la saison estivale 2019. 

Depuis 2017, et comme l'impose la loi de Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe), la Métropole Toulon Provence Méditerranée, est propriétaire et responsable de la gestion et de l’aménagement des ports de l’Ayguade du Levant, Porquerolles, La Tour Fondue, La Madrague de Giens, Toulon–La Seyne/Brégaillon, Le Lazaret, Saint-Elme et du Brusc.

TPM investit régulièrement afin de remettre à niveau l’ensemble de ses infrastructures portuaires et améliorer les conditions techniques d’accueil des usagers.

"Les ports sont les portes d’entrée sur le territoire métropolitain ! Ils représentent un poids économique et touristique significatif. Il est donc essentiel de les  entretenir, les aménager."

Propos de Jean-Sébastien Vialatte, Maire de Six-Fours-les-Plages et vice président de TPM lors de la conférence de presse du 17 avril dernier.

Le bassin historique du port du Brusc réaménagé

Depuis 2009, le port du Brusc s’est métamorphosé ! L’ensemble du plan d’eau a été entièrement ré-agencé et sécurisé.

A savoir : la décision de principe concernant l’opération de remise en sécurité aux normes environnementales et à niveau des infrastructures, a été prise le 27 octobre 2000. Il s’en est suivie une longue phase d’instruction et d’études préliminaires, conclue par un arrêté préfectoral en date du 16 décembre 2005 autorisant les travaux, et ce sans durée limitée.

Une phase de travaux de sécurisation du port (2015-2016)

La construction d’un brise-clapot et de deux pannes brise-clapot, l’une protégeant la base nautique et l’autre le quai Saint-Pierre, a permis de sécuriser un port ouvert sur le Mistral et a transformé les mouillages en véritables postes à quai équipés de bornes de plaisance. Achevée en 2016, cette sécurisation a fait suite à la construction d’une station d’avitaillement, au dédoublement de la panne A et à la réfection du Quai de la Prud’homie.

Une phase de travaux d’optimisation (2018-2019)

Aujourd’hui, et depuis le 5 novembre 2018, la Métropole TPM a lancé une autre phase de travaux, celle de l’optimisation du plan d’eau dans le bassin historique du port du Brusc.

L’opération concerne :

  • La consolidation par 3 000 t d’enrochements du brise-lames. Ainsi consolidé, il affichera plus de 10 m de large à sa base et 4 m de large à son sommet.
  • La construction des pannes intérieures permettant la création de 24 postes d’amarrage supplémentaires (dont 16 à quai utilisés en saison) vont être créés, portant ainsi la capacité du port à 850 anneaux.

Au total, 336 m de pannes sont intégralement créées, nécessitant le battage de 118 pieux et venant s’appuyer sur les 90 m de la panne de liaison.

Connues sous l’appellation M, N et O, ces pannes seront équipées de bornes à eau et électricité et des équipements de secours obligatoires. À terme, une passerelle reliera ces nouveaux ouvrages au quai Saint-Pierre. Concomitamment, le bassin sera dragué pour atteindre un tirant d’eau compris entre 1,60 m et 2 m en fonction des zones du plan d’eau.

Ici, il ne s'agit pas d'une extension, mais d'un aménagement ! Tient à préciser Jean-Sébastien Vialatte. Réalisé dans ce but : faciliter la vie des usagers et des professionnels tout en préservant et en cultivant l’authenticité et la tranquillité qui caractérise si bien le port du Brusc. »
  • La reconstruction du débarcadère des Embiez. Ce dernier, dont l'estacade mesurera 22 m, comprendra un dé Ro-Ro pour le chargement des marchandises et une partie piétonne pour accueillir les 118 000 passagers qui transitent chaque année vers l’île des Embiez.
  • Enfin, une nouvelle grue de 5 t viendra équiper l’aire de carénage, afin d'améliorer l’offre de levage actuellement proposée par le site portuaire. Directement gérée par la capitainerie avec une astreinte 24h/24, elle disposera en effet d’un palonnier en X permettant de lever les voiliers sans les démâter.

Ces travaux d’envergure devraient s’achever en juin 2019.

Ils ont nécessité le déplacement de 90 navires qui ont été accueillis par les ports voisins des Embiez, de La Coudoulière, par le site seynois dit «Forme et Cales», géré par la Métropole TPM, ou encore le plus lointain Porquerolles.

Dans le respect de l’environnement

Conduits par Eiffage Travaux Maritimes et Fluviaux, un des leaders du génie civil maritime en France, ces travaux sont menés dans le respect de l’environnement, et notamment de la lagune et d’un récif barrière remarquables labellisés Natura 2000 situés à proximité. Le chantier est protégé par des filets anti matières en suspension (MES). En géotextile, ces filets sont destinés à sauvegarder les herbiers de posidonies en empêchant les fines (granulats) de se déposer. Les déchets de chantier sont collectés, puis évacués en filières de traitement adapté, tout comme les sédiments. Propres, ils sont envoyés au CPEM d’Envisan à La Seyne-sur-Mer pour valorisation. Il est à noter que ces travaux font l’objet de contrôles réguliers de la DDTM.

10,1 millions de travaux depuis 2009

Le coût total de l’opération est fixé à 3 838 833 € HT : dont près d'1 million pour la construction du nouvel embarcadère et le reste pour la réalisation des nouvelles pannes et le renforcement du brise-lames.

Financée par le budget du port, par le biais notamment de vente de postes d’amarrage en garantie d’usage de longue durée, l’opération est soutenue par l’Etat pour un montant de 469 000 € et par le Conseil régional dans le cadre du CRET 2017 – 2020 pour un montant de 150 000 €. Ces aides portent essentiellement sur la reconstruction du débarcadère. Plus de 10 millions d’euros ont été investis dans le port du Brusc pour sa remise à niveau.

Le Chantier en chiffres

Construction de nouvelles pannes

  • 5 000 m3 de matériaux de dragage retirés pour augmenter le tirant d’eau
  • Longueur totale : 430 m
  • 118 pieux de 610 mm de diamètre
  • 260 t d’acier
  • environ 160 postes à quai pour des navires de 6 à 16 m

Reconstruction de l’embarcadère Ricard

  • Longueur totale : 22 m
  • 28 pieux de 610 mm de diamètre
  • 74 t d’acier
  • 120 m3 de béton préfabriqué et 80 m3 de béton coulé sur place

Moyens humains et techniques

  • 11 ouvriers et 2 encadrants
  • 2 grues treillis de 50 t et 90 t
  • 1 pelle de 20 t pour le dragage
  • 1 pelle de 45 t pour les enrochements du brise-lames
  • 3 barges de travaux avec un remorqueur et deux petites embarcations
  • 1 atelier de battage de pieux

 

Crédits photos ©TPM-Hortence Hebrard

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