Mieux connaître pour mieux préserver…

Plusieurs groupes d’espèces faune et flore sont plutôt bien connus sur le territoire comme les oiseaux, les plantes vasculaires, les mammifères. D’autres le sont beaucoup moins, comme les insectes, les mollusques, les reptiles, les champignons, les amphibiens…

L’objectif d’un Atlas de la Biodiversité Métropolitaine est d’améliorer la connaissance de l’ensemble des espèces et des habitats naturels sur le territoire. Cette connaissance non-exhaustive permettra d’élaborer une stratégie sous forme de plan d’actions qui visera la préservation d’une biodiversité en déclin à toutes les échelles.

Qui est concerné ?

L’ABM (Atlas de la Biodiversité Métropolitaine) est financé à 64% par l’Office Français de la Biodiversité, et à 36% par la Métropole TPM. Le projet concerne tous les acteurs du territoire : les citoyens, les associations, les élus, les collectivités, les services de l’Etat, les entreprises, les universités, les agriculteurs, les artisans…
L’ABM ne sera pas seulement un inventaire scientifique du territoire en interne : les particuliers et les privés sont sollicités pour prendre part à la démarche par le biais de programmes de sciences participatives : www.vigienature.fr. Les participants ont la possibilité, via ces programmes, d’enregistrer des observations réalisées sur le territoire et ainsi alimenter une base de données nationale.

Et ensuite ?

Le projet a pour objectif de fédérer les acteurs du territoire autour d’actions en en faveur de la préservation de la biodiversité. Une stratégie biodiversité sera construite à l’échelle de la Métropole, consultable et applicable par tous les acteurs. Ces actions comprendront la sensibilisation des agents de la Métropole, de ses élus, mais aussi du grand public et des structures privées qui le souhaiteront. Un mode de participation publique sera mis en place à la fin de la réalisation de l’ABM afin d’élaborer cette stratégie de manière collective. 

Un réseau biodiversité est en formation en interne entre les agents et élus de la Métropole. En parallèle, un réseau biodiversité citoyen comprend déjà une vingtaine de personnes. L’objectif de ces réseaux est d’agir de manière collective sur le territoire afin d’avoir une vision globale et collective des enjeux biodiversité.