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DÉPLACEMENTS

​​​​​​​Le covoiturage : pratique, économique et écologique !

​​​​​​​Les problématiques de Mobilité et de Développement durable sont aujourd'hui une priorité pour la Métropole TPM. Au travers de sa politique globale des déplacements, elle incite notamment les métropolitains à avoir recours au covoiturage : un moyen efficace d’optimiser et de mutualiser les déplacements sur le territoire !

Le covoiturage est une pratique de Mobilité de plus en plus utilisée en France et, de ce fait, au sein la Métropole TPM. Cette pratique est une alternative intéressante qui non seulement rend service, mais permet aussi de réduire le nombre de véhicules sur nos routes. Ainsi, plus d’1,5 million de personnes voyagent chaque mois en covoiturage via des plateformes digitales spécialisées mettant en relation des covoitureurs. Selon l’Agence de développement et de maîtrise de l’énergie (Ademe), nous serions de plus en plus nombreux à plébisciter le service pour des raisons aussi bien environnementales, sociales, qu’économiques.

Le covoiturage, c'est quoi ?

Il s’agit d’un système de transport qui consiste à partager l'utilisation d'une voiture particulière entre plusieurs personnes, principalement pour les trajets domicile-travail. Ce système permet de diminuer les effets de l'utilisation de la voiture sur l'environnement, mais pas seulement, il a également un impact économique et social important. Sa réglementation est régie par le Ministère chargé des transports ainsi que la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour une croissance verte (TECV) qui le définit (article L. 3132-1 du code des Transports) comme : "L’utilisation en commun d’un véhicule terrestre à moteur par un conducteur et un ou plusieurs passagers, effectuée à titre non onéreux, excepté le partage des frais, dans le cadre d’un déplacement que le conducteur effectue pour son propre compte."

Une solution efficace pour répondre aux enjeux à la fois environnementaux, économiques et sociaux

Selon le Ministère de la Transition écologique et solidaire, chaque année plus de 10 millions de trajets longue distance sont réalisés par des covoitureurs ! Passagers ou conducteurs, 42% des Français ont déjà expérimenté la pratique ! Le covoiturage représentait 1,6% des voyages longue distance dans l’hexagone en 2015. Pour les trajets domicile-travail, 3% des 13,5 millions d’actifs le plébiscitent.

  • Réduire son empreinte écologique

Une étude mondiale sur la contribution environnementale du covoiturage, Zero Empty Seats, réalisée sur près de 7 000 covoitureurs dans 8 pays par le cabinet de conseil français Le BIPE (« Zéro Places Vides ») montre que le covoiturage est très efficace pour lutter contre le réchauffement climatique.

1,6 million de tonnes de CO2 de moins, c’est comme si Paris se vidait de son trafic routier pendant 1 an ! 

Son accroissement répond en effet aux enjeux du développement durable et de la transition énergétique. Cette pratique est vertueuse à de nombreux égards : accès à la mobilité pour tous, réduction de la congestion, limitation des émissions de gaz à effet de serre et de polluants...

  • Faire des économies

Par la suite, le covoiturage au-delà d’être un excellent moyen de contribuer à la préservation de l’environnement, est aussi une façon de se déplacer facilement et à moindres coûts.

57% des conducteurs qui prennent leur véhicule tous les jours ou presque, le font pour des trajets domicile-travail. Ces conducteurs, s’ils covoituraient régulièrement, pourraient économiser de 500 € à 2000 €/an. 

  • Créer des liens sociaux

Enfin, l’utilisation du covoiturage permet également de limiter le stress et la fatigue au quotidien et, par conséquent, réduit les risques d’accidents. Il favoriser les échanges entre citoyens car le partage d'un véhicule restaure une communication entre passagers qui n'existe pas dans les transports en commun.

Comment ça marche ?

Le covoiturage peut s’effectuer de particulier à particulier. Des sites de covoiturage en ligne (BlaBlacar, Roulez malin, IdvroomLa roue verte, Mobicoop,...) favorisent également la mise en relation entre conducteurs et passagers et prélèvent généralement des commissions. 

  • Calculer les frais :

Les échanges financiers entre les conducteurs et les passagers sont limités au partage des coûts : carburant, éventuels péages et commission de la plateforme si les passagers et conducteurs ont été mis en relation. Le partage des frais n’est pas soumis à la TVA, ne constitue pas un revenu et le conducteur ne cotise pas.

Le conducteur ne doit pas être en situation de bénéfices, et donc ne doit pas recevoir de la part de ses passagers une somme supérieure au prix réel du trajet fixé par le barème fiscal, soit environ 0,50 € du kilomètre selon les cylindrées + le péage

Attention ! Si ces conditions ne sont pas respectées, il s’agit vraisemblablement d’une activité professionnelle. Le conducteur encourt alors des poursuites pénales.

  • Assurance obligatoire :

Le propriétaire d’un véhicule doit souscrire au minimum une assurance responsabilité civile. Cette garantie couvre les dommages qui peuvent être occasionnés à des tiers lors d’un sinistre. Ainsi, le passager du covoiturage est garanti par cette assurance obligatoire. Il faut cependant bien vérifier que l’assurance couvre bien : les trajets domicile/travail pour le covoiturage entre collègues et le « prêt du volant » quand on confie la conduite à une autre personne.

Bon à savoir : les revenus encaissés dans le cadre d’un covoiturage sont exonérés d’impôt sur le revenu et n’ont pas à être déclarés dès lors qu’il y a participation du contribuable en tant que conducteur. Mais le revenu encaissé ne doit pas dépasser le montant total des frais liés au trajet, déduction faite de la quote-part du conducteur. Ces conditions d’exonération ont été précisées par une circulaire fiscale en date du 30 août 2016.

TPM et les aires de covoiturage métropolitaine

Dès 2009, TPM a mis en place un schéma directeur des parcs relais et des pôles d’échanges (au niveau des gares ferroviaires). Dans le cadre de sa politique en faveur d’une réduction de l’usage de la voiture, la Métropole développe en effet des aires de covoiturage.

TPM : Territoire récepteur à 70% des covoitureurs du Var qui parcourent une distance moyenne de 51 km  avec un potentiel de 71 000 actifs varois qui résident à plus de 20 km de leur lieu de travail.

A l'Est et à l'Ouest de Toulon : 2 aires de co-voiturage :

De ce fait, depuis octobre 2013, deux aires de covoiturage ont été aménagées sur la commune de Toulon :

  • A l’est du territoire, l’aire de covoiturage de Sainte-Musse, parking gratuit de 114 places à proximité immédiate de l’échangeur 3 de l’A57 ;
  • A l’ouest, sur l’aire de covoiturage de l’Escaillon, deux autres parkings gratuits de 168 places à proximité immédiate des échangeurs 14 et 15 de l’A50.
Soit 282 places et 35% des places dans le Var sur TPM

Des totems Covoiturage sont ainsi positionnés aux entrées des parkings et un jalonnement « covoiturage » a été réalisé aux sorties correspondantes est et ouest des autoroutes A50 et A57, pour mieux informer et guider les automobilistes. TPM réfléchit sur l’implantation d’autres aires de covoiturage au plus près des zones de grand trafic et des pôles de correspondance du réseau Mistral.

 

* Sources : Ministère de la Transition écologique et solidaire ; Ademe, Edude Zero Empty SeatsLe baromètre Prévention routière.

 

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