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L'Hermione en escale à Toulon du 5 au 9 avril 2018

L’HERMIONE, un bateau du 18ème siècle chargé d’Histoire

Pour la première fois, TPM a l’honneur d’accueillir L’Hermione, un bateau emblématique de l'histoire maritime de Toulon. En effet, c’est d’une Frégate du 18ème siècle - identique à cette réplique - qu’a embarqué du port de la ville, La Fayette et ses troupes en 1780, pour prêter main forte aux insurgés américains dans leur combat pour l'indépendance. TPM et la ville de Toulon sont heureux de faire découvrir à la population L'Hermione à l'occasion de son "Voyage en Méditerranée".

 Historique de L’Hermione

Tout commence en juillet 1997 avec l'Association Hermione-La Fayette qui se lance un formidable défi : la reconstruction de la frégate Hermione qui, en 1780, permit à La Fayette de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance.

Ce navire du 18ème siècle est en soi tout un symbole car non seulement il a pour but d’apporter à la France un témoignage de son histoire navale, mais aussi d’être la preuve vivante d’une fraternité franco-américaine très ancienne et qui a attaché son nom à celui d'un homme : le marquis de La Fayette, porte-drapeau du soutien français aux insurgés d'Amérique.

Une frégate témoin d'une grande époque de la construction navale française

En 1778, dans l'arsenal de Rochefort sur une cale de construction proche de la Corderie Royale, l'Hermione était mise en chantier.

Navire de plus de 65 mètres de longueur hors tout, doté d'une voilure de 1500 m2 répartie sur trois mâts, l'Hermione fut construite sur les plans de l'ingénieur Chevillard Aîné.

Elle faisait partie, avec la Courageuse, la Concorde et la Fée, d'une série de quatre frégates mises en chantier à Rochefort.

Appartenant à la catégorie de frégates dites "légères", caractérisées par leur vitesse et leur maniabilité, l'Hermione était équipée de 26 canons tirant des boulets de 12 livres, d'où son nom de "frégate de 12".

Longue de 44,20 m, large de plus de 11 m, la frégate nécessita 11 mois de travail de centaines de charpentiers, forgerons, perceurs, cloueurs, calfats... bagnards... pour un total de plus de 35 000 journées de travail.

Un navire à jamais lié à la légende de La Fayette

"Du premier moment où j'ai entendu prononcer le nom de l'Amérique, je l'ai aimée ; dès l'instant où j'ai su qu'elle combattait pour la liberté, j'ai brûlé du désir de verser mon sang pour elle ; les jours où je pourrai la servir seront comptés par moi, dans tous les temps et dans tous les lieux, parmi les plus heureux de ma vie." La Fayette

Eté 1776, la rupture est consommée entre l'Angleterre et les insurgés, partisans de l'indépendance des colonies anglaises en Amérique du Nord.

En janvier 1779, de retour d'Amérique où il s'était porté volontaire au service de la cause américaine, Gilbert Motier, marquis de La Fayette, gentilhomme français âgé de 21 ans, s'efforce d'obtenir pour elle le soutien officiel de la France.

Il réussit à convaincre le roi Louis XVI et son état-major d'apporter une aide militaire et financière aux troupes du Général Washington.

Le 21 mars 1780, le jeune major général de La Fayette embarque à bord de l'Hermione du port de Toulon. Il part combattre aux côtés des insurgés américains qui luttent pour leur indépendance.

Il débarque à Boston après 38 jours de traversée et rejoint le général Washington pour lui annoncer l'arrivée imminente des renforts français.

Dix-huit mois plus tard, les insurgés américains, auxquels s'est joint La Fayette remportent dans la baie de la Chesapeake sur mer, puis à Yorktown sur terre, des victoires décisives avec l'appui des troupes françaises conduites par Rochambeau et de Grasse.

Un chantier de construction ouvert au public

Dès l'origine du projet, il s'agissait non pas uniquement de reconstruire au cœur de l'ancien arsenal de Colbert un navire du 18ème siècle, mais avant tout de faire partager au public cette aventure afin que ce dernier puisse découvrir les grandes étapes de cette reconstruction, sur un lieu dédié et propice à l’accueil du public.

La construction de la coque s'est effectuée dans une forme de radoub classée monument historique, sorte de "berceau" de pierre qui avait permis l'installation d'un ensemble de passerelles et coursives rendant possible la découverte du navire tout au long des travaux. En 2012, la coque a été mise à l'eau et déplacée dans  la forme de radoub voisine. L'installation du gréement et la préparation à la navigation se sont déroulées sous les yeux des visiteurs. Entre chaque voyage, L'Hermione revient à quai dans cette forme de radoub où sa maintenance est assurée. La visite reste possible chaque jour.

Un défi technique dans le respect de l'authenticité : l'ambition de l'Association Hermione-La Fayette est de reconstruire le plus fidèlement possible la frégate d'origine, tout en tenant compte des contraintes réglementaires actuelles, notamment en matière de navigabilité, un navire de plus de 65 m de long portant trois mâts et 2 200 m2 de voilure et dont la coque est entièrement réalisée en chêne.

 

Le défi de l'Hermione en chiffres

  • un grand mât à 54 m au-dessus de la quille

  • 2 000 chênes sélectionnés dans les forêts françaises

  • un puzzle de plus de 400 000 pièces de bois et de métal

  • 1 000 poulies

  • 1 tonne d'étoupe pour le calfatage

  • 26 canons tirant des boulets de 12 livres sur le pont de batterie et 6 canons tirant des boulets de 6 livres sur le pont de gaillard

  • 17 voiles en toile de lin

 

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