En ce 27e jour de course au large, les derniers bateaux naviguent plein vent arrière dans un vent qui va s'orienter à l'Ouest, ce qui les oblige à tirer des bords, et ce qui rend leur progression plus lente.

Les portes du sud s’ouvrent !

Clément Giraud Compagnie du lit /Jiliti - le 5 décembre, vidéo à bord - « Je suis à l’avant d’un front donc il faut aller vite et  garder le plus longtemps possible pour garder les milles facilement et donc avoir un peu de toile (…) Ça va vite c’est bruyant, la mer est relativement plate, par contre il faut se refaire à la vitesse, c’est que des surfs à 21 ou 22 nœuds, c’est tout faut s’y faire ! C’est hyper bruyant donc casques, ou musique ou bouchons parce que ça me fait monter le stress. Du coup un petit peu de musique, des podcasts…  Je crois que je suis en train de vivre la rentrée dans le sud, il va falloir que je me détende un petit peu ! »

Cette semaine, le jeudi 3 décembre, Clément est monté sur son mat et nous a emmenés à 30 m au-dessus de la mer, au sommet de son mat de flèche pour réparer sa drisse de tête. Il en a profité pour faire les vérifications du mat avant de rentrer dans le sud. Bateau à l’arrêt, dans la houle, Clément a passé plus de 2h dans les hauteurs, regarder sa vidéo offre un vue de l’océan vide irréaliste.

Travail de forçat au milieu de l’Atlantique sud

Le 6 décembre - Sébastien Destremau- MERCI : « Pas de soucis techniques à bords, après la mer a été un petit peu compliquée cette nuit et c’est pas tout à fait fini. Il était vers 1h, 1h30, on était à fond la caisse, ça allait vite, on était sous (…) un ris, et puis il s’est mis à pleuvoir des trombes et là c’était un front qui arrivait (…) mais il était pas franc du collier ce front, ça nous a fait attendre vachement de temps que ça s’installe au sud-ouest (…) ça a tournoyé pendant 2h avec des averses, c’était franchement pas nette comme situation (…) fin de nuit début de matinée compliquée avec beaucoup de manœuvres, travail de forçat !
Les jours passent et on n’a toujours pas passé Bonne Esperance (…) On n’est pas encore dans le dur (…) mais les conditions commencent à se durcirent, la température descend, voilà on arrive dans le sud… »

Cette semaine Sébastien Destremau- MERCI est monté dans son mat, au bout de la troisième tentative il raconte ici sa manœuvre périlleuse pour atteindre son anémomètre en tête de mât, il explique comment coucher son bateau pour monter dans les voiles malgré la mer très présente.

Mais il filme aussi sa rencontre avec des baleines ou raconte ses liens avec d’autres marins du Vendée pour « s’accompagner dans l’indien ».

Bon vent les toulonnais !