La très jeune scène du dessin s’expose à l’Hôtel des arts
La villa Noailles, en partenariat avec la Métropole et la revue The Drawer présente l’exposition collective « The Drawer » une nouvelle génération du dessin, à l’Hôtel des Arts TPM à Toulon. Ce nouveau rendez-vous artistique propose une sélection de travaux publiés, pour leur très grande majorité, en juin dernier dans le magazine d’art The Drawer vol.24, Under 25, qui réunit les œuvres d’une trentaine d’étudiant.es en 4e ou 5e année d’écoles d’art en France et à l’international. A découvrir jusqu’au 1er février.
C’est une première ! La villa Noailles, en partenariat avec la Métropole TPM et avec la revue The Drawer propose un nouveau rendez-vous consacré au dessin à l’Hôtel des Arts TPM, en lieu et place de la Bourse Révélations Emerige, qui prend fin cette année. C’est l’exposition collective « The Drawer » une nouvelle génération du dessin qui inaugure ce nouveau concept, en proposant un état des lieux du dessin aujourd’hui, tel qu’il se pense et se pratique en 2024. Sous le commissariat de Barbara Soyer et Sophie Toulouse et scénographiée par le designer Joachim Jirou-Najou, l’exposition réunit les œuvres d’une trentaine d’étudiant.es en 4e ou 5e année d’écoles d’art en France et à l’international publiés, pour leur très grande majorité, publiés en juin dernier dans le magazine The Drawer Drawer vol.24, Under 25.
Une exposition qui fait du bien
« La Culture, ça sert aussi à ça, à nous faire du bien, à nous procurer de l'émotion, du plaisir. Et quand on voit le talent des jeunes artistes que vous avez rassemblés et la qualité de cette exposition en province, et c'est important de le dire, ça fait du baume au cœur. Quand on est au milieu de tous les problèmes, quels qu'ils soient de la vie, quand on est en présence des artistes, il y a cette magie qui opère et qui fait un peu tout oublier du quotidien, de la vie. J'espère que le public le ressentira comme ça. »
Scénographiée par Joachim Jirou-Najou
« Le rôle principal de la scénographie a été plutôt d'articuler les œuvres avec l'espace dans lequel ils étaient contenus, l'Hôtel des Arts. Et ça s'est formalisé par l'utilisation d'aplats de couleurs que j'ai utilisés, comme des cadres, comme des fenêtres, des supports aux œuvres, parfois juste comme une simple présence ponctuelle qui vient faire un lien entre tous les espaces et qui vient accompagner le visiteur. »
A la croisée de l'intime et du collectif
En valorisant la richesse des voies du dessin actuel, envisagé de plus en plus souvent sous forme d’installations, l’exposition est aussi l’occasion de revenir sur les motifs qui le nourrissent, et sur la place, notable, de l’intime et du collectif dans les réalisations et les discours produits. Oscillant entre légèreté et gravité, les dessins des jeunes artistes apparaissent comme des tentatives de tisser des liens entre eux et le monde, donnant à leur histoire personnelle une portée collective, conjuratrice des malheurs et des blocages de l’époque.
« On a fait un tour non exhaustif des écoles d'art en France et dans une moindre mesure à l’internationale. Il en est sorti une revue de 160 pages, qui a rassemblé le travail d'une quarantaine d'étudiants en dernière année ou en quatrième année. Ce projet a plu à la Villa Noailles, qui nous a proposé d'en faire une exposition. Ce n'est pas la première fois qu'on se frotte à l'exercice, mais c'est la première fois à cette échelle et dans un lieu aussi beau. On a joué le jeu du grand format, de l'échelle monumentale. Ce n’est pas seulement un dessin qui est circonscrit sur une feuille de papier A4, il se déploie sur les murs, sur des objets, sur toutes sortes de supports différents. On n'a pas voulu enfermer tous ces travaux dans un programme trop restreint. Il y a des récits qui s'organisent et se croisent avec les histoires personnelles des artistes. Il y a un jeu entre l'intime, ce que ça raconte sur l'époque et le collectif. »
Les artistes
- Dany Albiach, vit et travaille à Nice, 1999
- Gabrielle Alexandre, vit et travaille à Marseille, 1999
- Lucia Augé, vit et travaille à Nantes, 1999
- Azad Avaguian-Eurdekian, vit et travaille à Bruxelles, 1999
- Léna Bédague, vit et travaille entre Aix-en-Provence et Marseille, 2001
- Chloé Inès Berrady, vit et travaille à Marseille, 1996
- Perrine Boudy, vit et travaille à Marseille, 1995
- Léonie My Linh Campion, vit et travaille à Paris, 2000
- Marguerite Canguilhem, vit et travaille à Bruxelles, 2000
- Alix Cassagnes, vit et travaille à Paris, 1998
- Antoine Conde, vit et travaille à Paris, 1997
- Alaïa Etchegoin, vit et travaille à Paris, 2000
- Anaïs Fontanges, vit et travaille à Paris, 1998
- Claire Gitton, vit et travaille à Romainville, 1999
- Elias Hosni, vit et travaille à Marseille, 2000
- Maëlle Ledauphin, vit et travaille au Mans, 1999
- Lucien Lejeune, vit et travaille à Marseille, 2000
- Lucie Lozano, vit et travaille à Paris, 1999
- Lucas Mathieu (Caroub), vit et travaille à Marseille, 1998
- Sordna-Rémy Neves, vit et travaille à Lyon, 2000
- Fedor Pliskin, vit et travaille à Paris, 1998
- Cléo Robert, vit et travaille à Quimper, 2001
- Zadig Robin, vit et travaille à Marseille, 2001
- Karim Saidi, vit et travaille à Paris
- Simon Thouément, vit et travaille à Paris, 1998
- Léa Toutain, vit et travaille à Paris, 2000
- Elise Weber, vit et travaille à Paris, 2000
Exposition ouverte jusqu'au 1er février du mardi au samedi de 11h à 18h. Fermeture le lundi, dimanche et jours fériés. Entrée libre
Pink Spring à l’Ancien Evêché de Toulon
Lauréate du prix villa Noailles des Révélations Emerige en 2023, Morgane Ely présente, à l'Ancien Évêché à Toulon, le rendu de sa résidence à la villa à travers une exposition composée de 29 gravures sur bois et d'un diorama. Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2021, elle a approfondi la technique de la gravure sur bois lors d'un échange à Tokyo, inspirée par l'estampe traditionnelle japonaise. L'exposition, avec ses murs noirs et son ambiance intimiste, dévoile des portraits de jeunes femmes évoquant l'érotisme et la luxure, tirés de magazines érotiques japonais (binibon). Elle détourne la technique d'estampe traditionnelle en créant des œuvres uniques à partir de matrices en bois rose, défiant les conventions artistiques. Ses portraits floutent les sexes, en écho a la censure actuelle au Japon, où même l'industrie pornographique reste très contrôlée. Son exposition, à la fois intime et critique, invite à repenser le regard porté sur le corps féminin dans l'art et la culture.
Exposition à découvrir jusqu'au 2 février. Interdite au moins de 18 ans. Plus d'info ICI
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