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Ports TPM

DPOL, le robot dépolluant des ports TPM

Pour lutter contre la pollution de surface dans les ports, Porquerolles et le Brusc se sont dotés du robot Dpol, distribué par la société Ekkopol. Cet aspirateur à déchets sera disposé dans les angles des ports et avalera tous les déchets de surface, ainsi que les éventuelles pollutions hydrocarbures.

Une initiative issue de la démarche Ports Propres

Les ports TPM sont engagés dans la certification Ports Propres et à ce titre, doivent répondre à cinq objectifs dont l’un d’eux est la lutte anti-pollution. C’est dans ce cadre que la Métropole a investi dans des robots dépollueurs, DPOL, distribué par la société française Ekkopol.

Deux ports testent ce nouveau robot

Ce sont les ports de Porquerolles à Hyères et du Brusc à Six-Fours qui expérimentent DPOL. Leur surface est plus étendue et difficile pour les agents d’aller chercher les déchets entre les bateaux. Et ce sont également les deux ports qui ont le plus d’anneaux. Porquerolles et le Brusc disposent de deux robots chacun : un en statique dans le port et l’autre de secours en cas d’intervention d’urgence.

En quoi consiste DPOL ?

Cet astucieux robot est en réalité une machine ultra simple, volontairement. Une pompe aspire l’eau, ce qui crée un léger courant entraînant les déchets de surface dans le filet situé à l’arrière de la machine. Et l’eau traitée est recrachée. Pour fonctionner, DPOL a besoin uniquement d’un branchement électrique à proximité.

Une utilisation statique dans les angles du port

Le robot ne se promène pas dans le port, il n’est pas téléguidé non plus. Il est disposé dans un angle du port, en statique, car ce sont dans les angles que s’accumulent les déchets envoyés par les courants marins, dans 99% des ports.

Conception et fabrication

Fabriqué en aluminium marin, il est constitué d’un flotteur de chaque côté, un cadre avec un filet macro ou micro déchets et une pompe qui aspire l’eau, la filtre et la recrache. Cet engin pèse 35 kilos. Il est léger, mais il nécessite tout de même deux personnes pour le mettre à l’eau et le sortir.

Une fois le filet plein, il suffit de le soulever manuellement et de le vider dans une poubelle. L’entretien est minime : un rinçage à l’eau douce avant de le ranger. Et en plus, c’est un pur produit français : il est fabriqué à Roquefort la Bédoule (13) et les filets à Mandelieu (06). Le prix de ce robot défit toute concurrence : il coûte moins de 4 000 € HT avec les accessoires (filets, boudins).

Un robot capable d’absorber une pollution hydrocarbure de surface

DPOL permet également de réaliser un barrage de confinement absorbant en cas de pollution hydrocarbure de surface. Il s’agit de boudins dont la maille est très serrée, 1.2 mm, qui formeront un cercle incluant la machine ; ainsi, la pollution est isolée le temps d’être aspirée. Bien sûr, cela est réalisable uniquement lorsque la mer est calme.

À La Ciotat, ce procédé a permis d’aspirer 1 hectare de pollution, avec 1 seul DPOL. Cela a nécessité 24h de travail. La machine est très efficace pour des pollutions de surface.

Pour résumer

Les avantages du DPOL :

Son petit prix, moins de 4 000 € HT

Une utilisation très simple et économique : consommation électrique et eau douce pour le rinçage.

Léger, maniable, petit prix, simple d’entretien, durable.

Son seul défaut :

Seul défaut : l’autonomie. Notamment pour les eaux intérieures comme le Canal du Midi par exemple. Il faut un branchement électrique, ce n’est pas toujours possible selon les endroits. Impossible à l’énergie solaire, trop technique.

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