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Villa Tamaris - Centre d’art Métropole TPM

Dominique Figarella ouvre le 1er cycle d’expositions temporaires à la Villa

Vendredi 5 juillet, a été inaugurée l’exposition de Dominique Figarella, intitulée « Pardon my French ». Les toiles de cet artiste contemporain de renommée internationale sont à découvrir jusqu’au 15 septembre à la Villa Tamaris.

C’est à la Villa Tamaris, cadre magique et haut lieu de l’Art contemporain, sous la houlette de sa nouvelle directrice, Isabelle Bourgeois, que le public est invité à découvrir durant tout l’été, les œuvres de Dominique Figarella. Cette exposition temporaire visible jusqu'au 15 septembre, au titre particulièrement évocateur « Pardon my French », présente des tableaux réalisés à partir de 2014 ainsi que ses toutes dernières peintures. Des œuvres percutantes au graphisme moderne qui constituent, pour lui, une synthèse de son travail :

«Je remercie la Villa Tamaris et toute son équipe de m’accueillir, à un moment très important dans mon travail !

Je suis également très heureux d’inaugurer ce nouveau départ et la nouvelle vie de ce lieu avec, entre autre, la création de cette revue : n°1. C’est une page qui s’ouvre... » S’est exprimé l’artiste Dominique Figarella lors de l’inauguration.

De la Villa Arson à la Villa Tamaris

Dominique Figarella est un artiste français, né en 1966 qui vit et travaille à Paris et Montpellier. Il a enseigné à la prestigieuse Villa Arson à Nice dont il est issu et diplômé, à l’école des Beaux-Arts de Nîmes, aux Beaux-Arts de Lyon et aux Beaux-Arts de Paris depuis 2001. Profitant d’une reconnaissance  internationale, ses oeuvres sont montrées régulièrement en France, en Autriche, aux Etats-Unis, en Suisse et en Espagne. Sa dernière exposition dans une institution française date de 2010. 

Au spectateur de travailler !

Dominique Figarella est engagé dans une exigeante pratique de la peinture, férocement contemporaine, savante et néanmoins accessible. Une généreuse intelligence au service d'une libre perception. 

S’exprime à son sujet le Centre régional d’art contemporain Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.

En effet, pour cet artiste, le tableau est une partie d’un dispositif dont le spectateur constitue une autre part essentielle. Si le tableau s’inscrit dans la tradition moderne de la peinture, ce qui fait sens est bien l’interaction entre cet objet, dans un lieu, à travers un regard. Ainsi, il faut comprendre et admirer l’œuvre de Dominique Figarella comme un texte théâtral, par essence lacunaire puisque les choix de mises en scène et l’accueil du public lui donnent toute sa dimension vivante. 

« Pardon my French », une expo percutante 

Ainsi, la Villa Tamaris, Centre d’art métropolitain, a choisi de mettre en avant les dernières œuvres de cet artiste contemporain qui fait de sa peinture un moyen unique de s’exprimer avec les autres, avec le public, avec le monde. Au fil des salles, exposées sur les deux premiers niveaux de la Villa, le public découvre ainsi l’univers abstrait de l’artiste dont l’esthétique se situe au croisement du dadaïsme, de la culture populaire et du mouvement punk.

Une peinture réalisée avec le corps

Dominique peint avec tout son corps ! Les bras, les jambes, les pieds, la tête, les coudes… 

Explique la directrice de la Villa Tamaris, Isabelle  Bourgeois afin de donner des clefs pour comprendre ses peintures.

La pratique picturale de Dominique Figarella repose, en effet, sur un processus très physique : chacun de ses tableaux est peint avec tout son corps, la peinture étant appliquée sur des panneaux d’alucore, un matériau à base d’aluminium très résistant qui peut être posé sur le sol et qui forme un espace au sein de l’atelier sur l’artiste vit et déploie ses mouvements.

La trace, la couleur et le texte…

Ce sont des éléments fondateurs de cet ensemble de toiles exposées à la Villa Tamaris, notamment concernant les plus récentes, présentées au rez-de-chaussée, et qui constituent une synthèse de son travail. 

Sa peinture est le fruit d’une réflexion intellectuelle très intense, elle est profondément vivante, profondément incarnée ! C’est ce qui touche quand on la voit ! Poursuit Isabelle Bourgeois.
  • La trace …

La démarche de l’artiste est très particulière, puisque après avoir appliqué de tout son corps la peinture sur le support, il va s’appliquer avec une grande précision à effacer les traces qu’il a ainsi laissées ! Pourquoi ? « C’est en masquant que je montre. Si je laisse l’empreinte, on ne voit pas. Ce qu’on voit c’est juste l’empreinte. Lorsque je masque en revanche, on voit le schéma d’une action, et non plus l’effet de fétichisation que l’empreinte produit. C’est comme si je venais littéraliser l’empreinte, au fond, comme la science fait avec le génome.» Explique-t-il.

  • La couleur…

Une des caractéristiques qui frappe à l’observation de ces toiles c'est sans conteste les couleurs vives, fluo presque criardes pour ne pas dire stridentes qu’utilisent Dominique Figarella. Elles occupent un rôle important, comme un signe qui happe le visiteur, l’attirant irrésistiblement. Exemple, cette toile intitulée Orbite 2 (2017) où l’on se sent comme hypnotisé par cette forme circulaire fluo qui se détache de ce fond d’un bleu profond. Ou Encore sa toile intitulée Cosmos, Cosmétique (2018) en référence à une légende grecque.  

  • Le texte…

Le texte est omniprésent dans ses toiles les plus récentes et a également à voir avec la notion de trace. Il est toujours très simple et est restitué de mémoire par l’artiste qui inscrit au hasard des phrases dans ses peintures. Ici, ce n’est pas l’exactitude du texte qui compte, mais à la trace que celui-ci a laissée dans sa mémoire. Par exemple, cette phrase percutante « Dès lors notre victoire sur le monde sera totale, la dernière poche de pétrole vidée, pour cuire la dernière poignée d’herbe, mangée avec le dernier rat » écrite par André Leroi-Gourhan en 1957, extrait de « Le geste et la parole » que l’artiste dissimule dans sa toile intitulée La bêtise artificielle (2018) où la tête de Mikey apparaît symboliquement au centre de la toile ; ou bien encore ces extraits de « La percussion et la rhétorique » du philosophe carlo Michelstaedter dans plusieurs de ses toiles tels que Le monde en soi (2018), Et les autres choses qui manquent (2019) ou Il faut tourner 7 fois les discours dans son organisme (2018)…

La musique en fond de toile

Enfin, peut-être comme un fil conducteur, de manière subliminale, la Musique est également une composante essentielle de ses toiles puisque lorsqu’il travaille, elle est toujours présente. A savoir, qu'il est lui-même musicien et joue dans un groupe qui a pour nom «Splitt». Ainsi, la musique vient  naturellement se lover dans les formes, les couleurs et les textes de ses tableaux. L’un d'eux a d’ailleurs pour titre I Am Kurious Oranj en hommage à Mark Smith, le leader de The Fall qui a réalisé un opéra punk. 

Et enfin, la photographie

Dans certaines de ces œuvres exposées au 1er étage de la Villa, l’artiste introduit des photographies dans ses toiles. Le tableau, photographié en cours d’élaboration, accueille sur sa surface cette même photographie, appliquée, déformée, qui vient souligner les processus de construction. Un jeu complexe de décisions et d’accidents, de gestes et d’empreintes..

Ainsi, les œuvres de Dominique Figarella nous placent sans cesse face à des interrogations, nous surprennent et nous conduisent vers une réflexion et une vision personnelle de ses oeuvres.

C’est nouveau ! Cette exposition est accompagnée d’un journal N°1. Il s’agit une nouvelle publication de la Villa Tamaris, la toute première d’une longue série que nous avons hâte de découvrir.

Infos pratiques :

Dominique Figarella
Pardon my French

Du 6 juillet au 15 septembre 2019
Ouverte tous les jours de 14h30 à 19h sauf les lundis et jours fériés 

Exposition en cours

“100 artistes dans la ville” | Montpellier et Sète
Manifestation d'art contemporain organisée par Montpellier
Contemporain M.O.C.O
Jusqu'au 28 juillet 2019

Informations

Villa Tamaris Centre d’Art Métropole TPM
295, avenue de la Grande Maison
83500 La Seyne-sur-Mer
Tél. 04 94 06 84 00
fax. 04 94 30 71 89
villatamaris@metropoletpm.fr
www.villatamaris.fr

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