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Dans les coulisses de l'Opéra

Kathleen Imbert, l'étoffe de l'Opéra

Chef costumière à l’Opéra Toulon Provence Méditerranée

J'ai eu le déclic en voyant un spectacle d'Arturo Brachetti, le maître de la métamorphose. J'ai voulu savoir ce qui se passait en coulisses…

Qu’ils soient loués pour un spectacle ou fabriqués sur place, tous les costumes de la scène lyrique toulonnaise passent entre ses mains. Chef costumière à l’Opéra depuis 2010, Kathleen Imbert nous parle de son métier, exigeant et passionnant.

« Plus jeune, j'aimais me servir de mes mains, bricoler et inventer». L’envie de faire quelque chose d’artistique et de concret à la fois, « je l’ai toujours eu en moi », explique Kathleen… Le déclic a lieu lors d’un changement rapide de costumes d’Arturo Brachetti, grand maître de la métamorphose. De fil en aiguilles, elle franchit les étapes : après un bac « éco et social », Kathleen se lance dans une Formation Professionnelle option habillage, au cours de laquelle un stage décisif la « projette » dans un château au cœur d’une reconstitution historique... « Un travail de création très enrichissant », qui lui donne l’envie d’aller plus loin. Un BEP « Métiers de la mode » et un Diplôme des Métiers d’Art plus tard, cette poitevine d’origine fait son nid dans le sud : habilleuse à l’Opéra de Nice, costumière pour les Ballets de Monte-Carlo, professeur de « couture, fabrication et coupe historique » à Cannes. En 2006, elle entre à l’Opéra de Toulon en tant qu’intermittente, puis remplace la chef costumière en 2009 – « le courant est très bien passé avec les équipes technique et artistique » - et devient permanente en novembre 2010.

Un métier passion

Concrètement, l'équipe des petites mains de l’Opéra (3 permanents et 3 intermittents) est chargée de la location pour les reprises de productions, et de la fabrication pour les créations maison. « Nous sous-traitons la plupart du temps auprès d’ateliers parisiens ou ailleurs, mais c’est ici que sont faites toutes les finitions ». « Il y a des retouches jusqu’à la Générale, et parfois des urgences sur scène, quand un costume craque par exemple ! »

Les conseils de Kathleen à celles et ceux qui souhaitent se lancer dans le métier : « le plus important est d’être passionné, car c’est un métier exigeant et parfois stressant. Il faut aimer travailler dans l’urgence, s’adapter et faire preuve de psychologie, afin de répondre aux attentes des artistes ».

C’est un travail exigent et minutieux, du sur-mesure pour les morphologies très différentes et les contraintes liées aux mouvements des artistes.

 

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