S’engager dans une démarche plus écoresponsable, c’est aussi repenser sa manière de consommer… et de s’habiller ! Aujourd’hui, la seconde main n’est plus une tendance marginale : elle s’impose comme une véritable alternative durable et économique.
Un marché en plein essor
En quelques années, le marché du vêtement d’occasion a connu une croissance spectaculaire, aussi bien sur les plateformes en ligne que dans les friperies qui fleurissent partout en France.
En 2024, ce secteur pèse déjà plus de 7 milliards d’euros, et près d’un Français sur deux a déjà acheté des vêtements de seconde main(source : ENOV – Cabinet d’études Marketing et Innovation).
Des accessoires de mode aux sacs de maroquinerie, en passant par les chaussures et les vêtements, ces articles parfois coûteux lorsqu’ils sont neufs deviennent accessibles à tous.
Le prix attractif reste le premier argument, mais l’impact positif sur l’environnement constitue désormais un atout majeur.
Un levier pour l’économie circulaire
Au-delà des économies réalisées, la seconde main s’inscrit pleinement dans une logique d’économie circulaire : réutiliser, recycler, réduire.
La loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), promulguée le 10 février 2020, a donné un véritable coup d’accélérateur à cette transition. Elle marque une étape décisive pour la filière TLC (Textile d’habillement, Linge de maison et Chaussure), déjà engagée dans une dynamique de développement durable.
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Un mot d’ordre s’impose : consommer moins, mais mieux.
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Et sur le territoire TPM ?
Depuis février 2021, la Métropole TPM agit concrètement en faveur du recyclage textile.
Elle a déployé, dans le cadre de la Responsabilité Élargie des Producteurs (REP Eco TLC), des bornes textiles collectées par l’entreprise d’insertion Provence TLC, ainsi que par Écolinge, en convention avec le SITTOMAT.
169
bornes textiles accessibles aujourd'hui aux usagers sur l’ensemble du territoire métropolitain, permettant de donner une seconde vie aux vêtements.
près de 854
tonnes de textiles ont été collectées grâce à ces dispositifs en 2024.