PATRIMOINE ARCHITECTURAL

Patrimoine Archéologique : héritage antique

La métropole s'efforce de contribuer à la valorisation de son patrimoine archéologique avec une présentation à un large public. Des travaux de recherche ont permis d'approfondir la connaissance de l’histoire de notre territoire. Grâce aux fouilles successives, les vestiges de villes d’époques antiques et médiévales ont été dévoilés.

Si l'on remonte à l'âge du bronze et à l'âge du fer vous pouvez encore découvrir les vestiges des habitats de l'oppidum de la Courtine à Ollioules qui rappellent le mouvement d'urbanisation qui s'est mis en place à cette époque avec une certaine influence grecque.
Les Grecs et les Romains ont laissé de remarquables témoignages de leurs civilisations à Hyères sur le site archéologique gréco-romain d'Olbia, un véritable trésor, un site unique en France et en Europe, témoin de la colonisation massaliote intégralement préservée, étudiée et présentée au public.
Vous pourrez y découvrir des thermes, des monuments culturels et d’habitations mais aussi des vestiges de l’Abbaye médiévale Saint-Pierre de l’Almanarre. Visiter Olbia, la "bienheureuse" en Grec, c'est remonter sur plus de 2300 ans d'histoire...

Découvrez nos principaux sites archéologiques

Site archéologique d'Olbia (Hyères)

Route de l'Almanarre

Un site unique en Europe. L’histoire de ce site remonte à la fin du 4ème siècle avant notre ère, lorsque les Grecs venus de Marseille fondèrent la ville d’Olbia qui est aujourd’hui un quartier de Hyères. Le nom de cette petite colonie fortifiée signifiait « la Bienheureuse ». Son port, véritable poste de surveillance de la côte sur la route maritime vers l’Italie, offrait protection et escale aux navires de commerce. Ce site juxtapose des éléments grecs, romains et médiévaux. Après son abandon à la fin du 14ème siècle, le site fut déserté jusqu’à l’époque moderne. C’est au milieu du 19ème siècle que les fouilles ont commencées, et, au milieu du siècle suivant, ont fait l’objet d’une véritable approche scientifique.

La visite guidée de ce site archéologique vous permettra de découvrir des vestiges Grecs, Romains et médiévaux.

Oppidum de la Courtine (Ollioules)

Des archéologues ont ainsi pu mettre en évidence une succession de cases qui, du 4ème au 2ème siècle avant notre ère, révèlent des techniques de construction et des aménagements intérieurs nouveaux pour l'époque : foyer, banquette et aire de stockage...
Pour en savoir plus découvrez l'exposition permanente  "La collection archéologique de l'oppidum de la Courtine" au Local Bottin-Layet (2, Traverse du Lançon)  ainsi que  "Les fouilles de l'oppidum" au Local du Groupe de Recherche sur le Patrimoine Ollioulais - GRPO (angle rue Curie et Baudin). Ils vous proposent de découvrir des céramiques antiques au travers des expositions didactiques et pédagogiques.

Visite libre ou guidée du site de l'Oppidum celto ligure de La Courtine.

Oppidum de Costebelle  (Hyères)

A Hyères, nous pouvons retrouver sur la colline de Costebelle les vestiges d'un habitat Ligure occupé du 6ème siècle au début du 4ème siècle avant Jésus Christ. Il s'agit de vestiges d'une fortification de pierres brutes en grès local et de fondation de cabanes.

Site archéologiques de "La Grande Chaberte" (La Garde) Les précieux vestiges d’une villa romaine : Un grand domaine agricole des premiers siècles de notre ère a été découvert .

Dans une vaste plaine au pied d’un massif montagnard,  Le Coudon, un site archéologique, au lieu-dit « La Grande Chaberte »  interprété comme une villa romaine, a été mis à jour. La villa est un élément fondamental du paysage des campagnes romaines. C’est une grande exploitation rurale constituée de bâtiments résidentiels et agricoles au cœur d’un domaine cultivé, qui appartient en général à de riches propriétaires fonciers.

Ce site a fait l’objet de fouilles  d’archéologiques préventives en 2013 et mérite un grand intérêt par ces précieux vestiges. En effet,  La métropole avant d’engager des travaux d’aménagement sur ce site à fait réaliser un diagnostic préventif,  puis une fouille archéologique , car l’aménagement de notre territoire ne peut se faire au détriment des vestiges du passé. Il permet  au contraire par leur étude approfondie, de  sauvegarder des archives du sol afin de mettre à la disposition du public des informations enrichissantes sur l’histoire de notre territoire et en particulier, d’apprendre sur l’exploitation de nos campagnes à quelques kilomètres à l’est du port antique de Toulon (Telo Martius).

Ainsi, sous la conduite du Centre Archéologique du Var, (CAV), des archéologues ont gratté le terrain de « La Grande Chaberte » et après des investigations, ils ont pu dégager les installations de production de ce vaste domaine agricole. Les premiers bâtiments ont été édifiés dans la seconde moitié du 1er siècle de notre ère.La pleine période d’activité de ce site agricole se situe durant l’Empire romain et leur abandon au cours du VIe siècle.

La partie productive de la villa (pars fructuaria) à  été dégagée sur près de 3500 m2 et se poursuit vers l’est en dehors de l’emprise de la fouille, sous l’actuelle autoroute A57.

Les bâtiments sont organisés autour d’une cour et témoignent  d’activités agricoles et artisanales diversifiées. L’étude a permis de mettre en évidence l’évolution de cette activité au fil du temps. On retrouve des espaces destinés au pressurage, un vaste chai de stockage de vin, ainsi que de nombreuses pièces dont certaines avec des sols en bétons. Plusieurs états de construction ont pu être identifiés et correspondent à des réaménagements successifs.

La viticulture semblait être une des orientations privilégiées du domaine pour répondre à une consommation accrue de vin avec la romanisation. Il a notamment été possible d’observer une évolution dans les modalités de stockage du vin au IVe siècle. Les récipients en terre, grandes jarres (dolia) cèdent la place à un autre type de contenant, le tonneau dans le but d’une meilleure gestion et d’une plus grande facilité pour le transport.

Au-delà de la vocation vinicole de la villa, la production d’huile d’olive est attestée par des analyses biochimiques ainsi que l’étude des graines découvertes. En effet, une partie des cuves contenant des marqueurs d’huile d’olive, devaient être consacrées à cette production.Indépendamment de la vigne et l’olivier, l’occupation fruitière est importante avec le figuier, cerisier, pin pignon…La villa romaine devait également posséder un jardin d’agrément comme en témoignent les analyses de graines de certains végétaux  retrouvés, le plus révélateur étant le cyprès.

A proximité de la villa se trouvaient notamment des espaces de lisières et forêts constitués de chênes (vert ou kermès), et probablement des prairies  destinés au pâturage.

Sur ce site ont été retrouvé une gamme variée de productions de céramiques, des tuiles, de la vaisselle, mais aussi des amphores, certainement pour le commerce du vin et de l’huile.

Au sud, le chemin menant à la villa est bordé par deux espaces funéraires, mais d’autres tombes isolées ont été mises à jour. Les 42 sépultures découvertes sont à inhumation, principalement réalisées sous coffrages de tuiles ou en pleine terre et datent des IIIe et IVe siècles. Certaines comportaient des offrandes (céramique, vaisselle, objets en verre, lampe à huile, offrande alimentaire) en pensant que les morts en avaient besoin pour entrer dans l’éternité.

Des blocs architecturaux provenant probablement d’un mausolée ont été mis à jour, attestant de l’existence d’un grand monument funéraire à proximité.Enfin, les fouilles ont permis de  dégager un moulin hydraulique de 20m2 environ, en bon état de conservation. Construit au début du IIesiècle, il permettait la production de la farine. Il témoigne en outre, d’un véritable savoir- faire pour  amener l’eau depuis une source ou une rivière afin de faire tourner le moulin. Les niveaux de destruction du bâtiment apportent de précieuses informations sur le système d’engrenage, ainsi que sur l’abandon du moulin à la fin du IIIe siècle. Ces vestiges ont été en partie remblayés et des éléments exceptionnels ont été conservés par le Centre Archéologique du Var afin de les mettre à disposition du public.

Centre Archéologique du Var (Toulon)

14 bd Bazeille

Le Centre Archéologique du Var, basé à Toulon, œuvre depuis plus de cinquante ans pour développer l'étude et la préservation du patrimoine archéologique départemental à travers la conduite d'opérations de terrain et d'actions de valorisation. Association loi 1901, le CAV regroupe plus de 150 bénévoles parmi lesquels des professionnels, des passionnés et des étudiants en archéologie. Depuis sa création, le CAV restitue le fruit de ses recherches auprès du grand public, en particulier scolaire. Des ateliers pédagogiques, des visites guidées et des stages de formation sont conçus et proposés en lien direct avec les programmes scolaires et l'éducation à l’écocitoyenneté. En plus d'expositions temporaires, organisées dans différentes communes du département, une exposition permanente est installée dans les locaux de l'association et présente, sur rendez-vous ou lors de grands événement nationaux, un panel significatif d'objets archéologiques issus des recherches effectuées dans le département.  Un cycle de conférences gratuites, « Les Jeudis du C.A.V. », est proposé de novembre à avril, à raison d'un rendez-vous par mois.

Des visites guidées sont également organisées sur des sites archéologiques ou des chantiers de fouille. Enfin, une revue annuelle est publiée afin de diffuser l’ensemble des résultats des différentes opérations auprès de la communauté scientifique, des membres de l'association et d’un public plus large.

 

Ne manquez pas les Journées nationales de l'archéologie (2ème week-end de juin). C'est l’occasion de vous familiariser aux multiples facettes de l’archéologie. Familles, scolaires, étudiants, passionnés ou simples curieux, vous êtes invités à découvrir le patrimoine archéologique et à accéder à des lieux exceptionnellement ouverts au public.

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